L’objectif est de revenir au moment présent le plus souvent possible jusqu’à ce que ça devienne aussi naturel que de respirer.
Une des nombreuses techniques que l’on retrouve un peu partout en Asie et dans les croyances populaires en occident est de réduire au maximum le mental. Vous savez, le petit hamster qui nous chuchote constamment ses idées, ses envies, ses besoins, ses croyances, bref, il nous envoie des post-its tout au long de la journée. Ça en fait des messages. Sont-ils vraiment importants ? La plupart proviennent de vieilles programmations du passé et seulement quelques-uns – environ 5 à 10 pourcents – sont véritablement essentiels à notre évolution du moment présent.
Il me semble que ça serait bien de s’alléger un brin, de calmer le mental. Comment ? Le plus simple des moyens serait d’observer les moments où nous ne sommes pas dans le moment présent.
Donc, pratiquement tout le temps. Au départ, le but c’est d’y être le plus souvent possible (moment présent). Qu’importe le moyen, il faut y aller gaiement (méditer, chanter, danser, travailler à un projet, se promener en forêt, etc.), bref, le but en commençant, c’est de s’apercevoir qu’il peut y avoir un terrain calme ou on peut se reconnecter avec notre vraie nature.
Selon les enseignements d’Eckhart Tolle : ‘’La désidentification de l’ego’’ mise sur le moment présent en tout temps.
Alors si ça vous intéresse d’irradier et être en phase avec qui vous voulez vraiment être, il y a certains changements qu’on doit accepter, adapter, concorder selon le niveau de conscience qu’on veut atteindre.
Qu’est-ce que l’ego : C’est le fait de tout retourner à soi en toute circonstance.
Quelle est sa force le motivant ?
- Le besoin de se distinguer
- D’être spécial
- D’avoir le contrôle
- De l’attention
- Du pouvoir
- D’avoir plus
- Sentiment de supériorité
- D’être dans le passé
- Appréhender le futur
- Etc.
Vous avez deviné que c’est absolument tout ce qui ne se rapporte pas à notre essence même de notre être. Donc, tout ce qui n’est pas du moment présent.
Le corps de souffrance c’est quoi ?
C’est une accumulation de souffrance depuis notre naissance et au-delà (pour ceux qui croient à la réincarnation). Nos expériences passées sont dans notre vie pour qu’on en prenne soin. Comment ? En les accueillants et en écoutant ce qu’ils ont à dire. Et ce, qu’importe ce qui est arrivé.
Ce qu’on a vécu n’a pas été vécu par hasard. S’ils ne sont pas reconnus, elle nous poursuivra jusqu’à ce que vous en preniez conscience. L’ego aime la dualité. Quoi de mieux que nos relations pour alimenter le corps de souffrance.
Et enfin, on devient victime lorsqu’on s’identifie à cette souffrance. Ce qui veut dire que le passé est plus important que le présent et que les autres sont responsables de notre présent.
(Si le passé a été accueilli, compris, pardonné, tant mieux. Ce sera plus facile d’être dans le moment présent. Pour ma part, j’avais quelques blocages et un processus de pardon à faire avant d’être dans ce moment présent. Être en paix avec soi-même dépend de chacun)
Trois aspects fondamentaux de la véritable liberté d’être Soi : Le non-attachement, le non-jugement et la non-résistance.
Non-attachement : Se rapporte à l’aspect éphémère de toute situation. C’est d’être détaché du résultat.
- Jugement des gens qui nous entourent
- À nos propres jugements envers soi-même.
- Aux matériels
- Aux personnes
- Aux situations
- À soi-même
Se détacher ne signifie pas que vous ne pouvez apprécier ce que vous avez, ça indique seulement que vous ne vous identifiez plus à la forme. Ainsi, votre corps de souffrance n’est plus alimenté. Si vous n’avez plus d’attente, la souffrance que l’on se crée soi-même prend fin.
Question : À quoi suis-je attaché le plus dans ma vie ?
Non-jugement : C’est d’être en paix avec soi-même et les autres.
- Les gens
- Soi-même
- Les événements
- Le bien
- Le mal
- Les situations de la vie
- Des religions
- Des lois
Non-résistance : C’est d’être en harmonie avec ce qui a été, ce qui est et ce qui sera.
Forme de résistance :
- Aux événements
- Aux passés
- Aux jugements
- Aux conflits
- Les pensées
- Les situations
- Les émotions
- Aux désirs
- Ambitions
- Aux peurs
- Aux mélodrames
Résister : c’est donner à la forme une trop grande importance. Il y a identification a l’ego (au je, moi) avec tout le sérieux que cela incombe.
La non-résistance : c’est ne faire qu’un avec ce qui a été, ce qui est et ce qui sera sans mettre d’étiquette mentale.
M.Krishnamurti a dit : ‘’mon plus grand secret, c’est que je ne me préoccupe pas de ce qui arrive’’
Qu’est-ce que le bonheur ? Pensez-vous que le vrai bonheur existe seulement dans la forme extérieure, c’est-à-dire de dépendre d’un amoureux, du matériel, d’une bonne condition de travail, etc. ? Nous avons besoin de ces choses, mais sont-elles vraiment la source du vrai bonheur ?
Le bonheur, c’est simplement la libération de notre misère intérieure – de la forme – (peurs, craintes, jugements, pardon, ressentiments, rancunes, etc.). En fait, tout ce à quoi vous restez accroché, bloqué, résisté.
Que pensez-vous qu’il reste par la suite ? La paix intérieure.
Qu’est-ce qu’être conscient ? C’est l’espace intérieur (vous sans la forme). C’est la désidentification de tout ce qui représente le MOI. C’est d’être conscient que nous ne sommes pas nos pensées, nos émotions et nos comportements, mais beaucoup plus que cela.
Rôles de la conscience : Être conscient de notre ego en lui attribuant moins d’importance. L’objectif est de revenir au moment présent le plus souvent possible jusqu’à ce que cela devienne aussi naturel que de respirer. En le faisant, vous savez maintenant qui vous n’êtes plus.
Se sont évidemment les grandes lignes afin de parvenir à la liberté d’être, mais s’ils ont touché quelque peu votre attention, n’hésitez pas à me contactez.
Source : Eckhart Tolle